Escravidão digital e a precarização do trabalho plataformizado

Abstract

Cet article vise à analyser l'esclavage numérique et ses impacts sur la précarité des relations de travail, en s'intéressant aux relations des travailleurs des applications. Il part du principe que le phénomène d'ubérisation, conjugué à l'absence de législation spécifique pour les plateformes numériques, a contribué de manière significative à l'extrême flexibilisation des relations de travail et à l'absence de droits fondamentaux, conduisant ainsi à l'esclavage numérique. Il s’agit d’une recherche qualitative, déductive, interdisciplinaire entre le droit et la sociologie. La recherche s'appuie sur des recherches bibliographiques et documentaires, basées sur des ouvrages universitaires, des articles et des recherches d'experts, ainsi que sur des données doctrinales et des décisions judiciaires récentes. Cette recherche démontre que, bien qu'encore formellement inexistants, des signes évidents de subordination existent, suggérant l'existence d'un lien dans le modèle de travail numérique, rendant obligatoire son adhésion aux normes de la Consolidation des lois du travail (CLT). L'étude vise à contribuer au débat sur la nécessité d'une protection juridique pour les travailleurs des plateformes. Des décisions récentes de la Cour supérieure du travail ont déjà reconnu les relations de travail entre chauffeurs et entreprises utilisant des applications, bien qu'il s'agisse encore de décisions minoritaires, le sujet a été largement débattu, notamment lorsqu'une dépendance économique et un manque d'autonomie réelle sont constatés. Des recherches empiriques ont montré que la durée moyenne du travail dépassait 10 heures, ce qui souligne la précarité du travail et rapproche ces conditions de travail d'une notion de travail assimilable à de l'esclavage. Conclure que l'esclavage numérique est une réalité émergente dans les relations de travail via les applications, nécessitant une intervention législative urgente afin de garantir des droits minimaux aux travailleurs.